Journal Asiatique 2012 - Vol. 300,2
Verfasst von pw am Mi, 05/15/2013 - 20:00.
Journal Asiatique
Journal asiatique / publ. par la Société Asiatique. - Vol. 300,2 (2012). - Paris : Société Asiatique (distr.: Louvain : Peeters), 2012.
ISSN 0021-762X (Printausgabe)
ISSN 1783-1504 (Online-Version)
URL: Peeters
Aus dem Inhalt: 300,2 (2012)
In diesem Band sind unter anderem folgende Artikel mit Bezug zu Südasien enthalten:
SMETS, Sandra: « La question de l'Ātman dans la Mitākṣarā de Vijñāneśvara: «Chasser chiens et corbeaux...» ». - In: JA 300,2 (2012), S. 475-526 [Onlinezugriff]
Abstract: La Mitākṣarā, composée par Vijñāneśvara au début du XIIe s. de notre ère, est l’un des commentaires les plus célèbres de la Yājñavalkyasmṛti (YS). Ce compendium constitue un véritable réservoir d’informations, issues de divers matériaux, et développe considérablement les idées présentées dans la Smṛti. La section de la Mitākṣarā à laquelle nous consacrons le présent article commente la théorie de l’ātman telle qu’elle est exposée dans la Smṛti: cette dernière aborde la question de l’incarnation du Soi sous un angle original, puisqu’elle y intègre des notions d’embryologie et d’anatomie. En réalité, ces śloka de nature «médicale» illustrent de façon très concrète comment l’ātman se retrouve prisonnier du corps, à travers le processus de la naissance. À la lecture des passages relatifs à l’embryo-genèse (YS 3.75-83 et M ad loc.) et de la conclusion de la section anatomique (YS 3.107 et M ad loc.), il appert que l’exégèse de Vijñāneśvara prend quelque liberté par rapport au modèle afin de défendre sa propre théorie de l’ātman: le commentateur interprète la relation entre l’ātman suprême et les jīva à la lumière des théories śaṅkariennes et recourt à la terminologie et à la méthodologie du Nyāya-Vaiśeṣika dans sa théorie de la causalité. Par ailleurs, tandis que la YS présente un texte proche de la Carakasaṃhitā, la Mitākṣarā s’appuie davantage sur l’enseignement de Suśruta. Ainsi, l’auteur produit une réflexion originale tout en s’inscrivant dans une tradition littéraire variée. L’étude des textes parallèles révèle également quelques convergences avec des textes du Kashmīr, en particulier le Janmamaraṇavicāra de Vāmadeva et le Locana attribué à Abhinavagupta, ce qui pose la question de la diffusion des textes sanskrits dans l’Inde du XIIe siècle via la circulation des lettrés.
HAUDRY, Jean: « La notion de «ciel» dans la cosmologie indo-européenne ». - In: JA 300,2 (2012), S. 609-633 [Onlinezugriff]
Abstract: Fait surprenant, le vocabulaire de l’indo-européen reconstruit ne comporte pas de désignation stable du ciel. La forme la plus largement représentée dans les langues indo-européennes désigne initialement le nuage. Une autre forme désigne soit le ciel, soit le jour, soit l’un et l’autre, ou encore le soleil: elle ne peut donc correspondre qu’au «ciel diurne» d’une cosmologie comportant par ailleurs un «ciel nocturne». Cette cosmologie, d’un type rare et archaïque, diffère dans son principe des cosmologies attestées aux temps historiques.
SERGENT, Bernard: « Astronomie comparée indo-européenne ». - In: JA 300,2 (2012), S. 635-651 [Onlinezugriff]
FILLIOZAT, Pierre-Sylvain: « Les cieux au-dessus de l'Inde ». - In: JA 300,2 (2012), S. 777-796 [Onlinezugriff]
Abstract: Il faut croire que tout habitant du continent indien qui a levé la tête vers le haut, à toute époque, s’est fait son idée personnelle du ciel. Le vocabulaire sanscrit offre une longue litanie de mots et de péri-phrases pour désigner tel ou tel concept du ciel, scientifique, poétique, profane, religieux... L’immense littérature sanscrite révèle un nombre quasi illimité de représentations du ciel. Au hasard, on note la sphère des astronomes, le ciel des philosophes qui en font un élément fondamental, le cinquième dans la conception indienne originale de la matière, élément créateur d'espace vide à la disposition des quatre autres éléments. Il y a le ciel accueillant les héros et les saints. Et parmi les cieux des nombreux êtres surnaturels, parmi ceux des trente trois mille dieux de l’Inde - chacun a le sien - on présente ici quelques-uns des plus populaires, Svarga, Śivaloka, Goloka, Vaikuṇṭha...
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